Free! Libérez le dauphin qui est en vous

Je crois que ça devient une habitude chez moi de parler d’animés fanservice, mais bon, j’y peux si c’est plus drôle d’écrire sur les animés fanservices que les animés déprimants. J’ai beau essayer de parler de trucs sérieux, j’ai rien à dire sur Tokyo Ghoul, mis à part le fait qu’il m’ait donné envie de boire pour oublier le traumatisme qu’il m’a causé.

Mais trêve d’introduction de 14 lignes, revenons à nos moutons.

Enfin, à nos dauphins, plutôt.

Free! C’est tout ce que les animés Moe ont pu créer, fusionné avec des bishonens musclés, parce-que pourquoi pas.

Vous voyez Kuroko no Basket ? Vous voyez Prince of Tennis ?

Vous voyez un animé de sport plutôt épique avec une assez grande quantité de sous-entendu entre les protagonistes ?

Voilà, vous avez Free !

Mais rassurez-vous tout de même, bien que je regarde Free! et Utapri, la quantité de beaux-gosses N’EST PAS un critère obligatoire dans ma sélection d’animés, vous faites pas d’idées !

Pour la petite histoire, Free! était seulement sensée être un spot de promotion pour le studio Kyoto Animation. Les fans en auront décidé autrement et il fait maintenant partie de la nouvelle vague (littéralement) d’animé de l’été 2013.

Pour résumer de façon assez courte, Free! nous raconte l’histoire du Club de natation du lycée Iwatobi et de la quête d’un groupe d’amis pour se rapprocher d’un autre ancien ami qui à rejoins le club du lycée Samezuka.

Une histoire de sport, d’amitié, d’eau et de muscles, en somme.

BEAUCOUP de muscles.

Avant de lire le reste de cet article, par mesure de sécurité, je vous demanderai de mettre des gants et des lunettes de soleil, le fanservice pouvant faire fondre votre rétine.

Vous sentez ce fan service ? Délectable n’est-ce-pas ?

Maintenant que je vous ai bien détruit le globe oculaire, nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses, passer à ce qui constitue une partie de ma force vitale.

LE FANSERVICE

A ce niveau-là je vais pas vous mentir, surtout que vous commencez à connaitre mes goûts, le fanservice (aussi bien au niveau muscle que au niveau relation entre personnages) est conséquent, à tel point que les deux premiers épisodes pourraient être renommés « Déshabillage de l’extrême ».

F10 Epique enlevage de fringue

Extreme undressing : the anime

Et ce n’est qu’un début.

Parce-que vous pensez bien qu’un animé sur la NATATION ne va pas se priver pour en rajouter. C’est quand même le fanservice qui incite les gens à regarder cet animé en premier lieu (en tout cas, c’est mon cas.)

C’est bien pour ça que les  « plans entrejambe » sont très

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NOMBREUX

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Et que la moindre scène peut faire l’objet de fanfictions

ABSOLUMENT

F28 GAYYY

TOUTES

F31 GAAAY

LES SCÈNES.

Tout cela étant bien évidemment totalement assumé par KyoAni, studio bien conscient de l’état d’esprit de 40% de sa fanbase.

F15 yup

Gou est l’incarnation des fans de Free!

Mais rassurez-vous, malgré tous ces lycéens moitié nus aux relations ambigu, on se trouve quand même avec un animé d’une certaine qualité.

En dépit de ce que l’ending a pu vous faire penser, c’est un animé de sport comme on les aime : avec de l’amour et de l’amitié.

En tout cas c’est comme ça je les aime !

Free !, tu commences pour le fan-service, tu regardes les deux saisons et attends l’OAV parce-que tu es trop impliqué pour décrocher.

L’HISTOIRE

Eloignons nous un peu de tous ces corps demi-nus pour parler un peu de l’histoire, qui est la suivante :

Trois des quatre  amis d’enfances faisant de la natation en primaire se retrouvent dans le même lycée. Tandis que tous les 3 étaient occupée à rôder dans leur vieille piscine abandonnée, ils rencontrent leur quatrième pote, devenu émo depuis son retour d’Australie. Le plus jeune du groupe décide de ramener le bon vieux temps en forçant les autres à fonder un club de natation, parce-que nager c’est bien, et que c’est le seul moyen pour que leur pote redevienne sympa.

Voilà en gros le topo, scénario standard de moe standard : un perso qui fonde un club et qui force d’autres perso à le  rejoindre.

J’ai vraiment eu l’impression de regarder K-on!, parfois.

LES PERSONNAGES

Je pense qu’on a assez bien résumé le scénario, passons maintenant aux personnages, et vous avez du bol, y’en a plus que dans Utapri, mais au lieu d’être classés par couleurs ils sont classé par animaux.

Commençons d’abord par notre ami le dauphin et « héros » de l’animé, Haruka, ou Haru-chan si vous êtes Makoto.

Cet enfant est un véritable rayon de soleil

Cet enfant est un véritable rayon de soleil

Il aime vraiment énormément les piscines, la simple mention de ce mot ou d’un quelconque endroit où il peut nager lui provoque une crise de rougissement, une forte envie de retirer ses vêtements et une obéissance farouche à tout ce que vous voulez, il est LITTERALEMENT AMOUREUX de l’eau, s’il pouvait épouser une piscine, il le ferait. Il essaie aussi de nager dans les aquariums. Il est également expert du remuage de cheveux au ralenti.

Tellement d’amour pour l’eau !

Tellement d’amour pour l’eau !

Ensuite nous avons Makoto, l’orque, adorable poussinet d’1m80, meilleur amis/fanboy ultime/femme d’Haruka. Makoto est constitué à 80% d’amour pour son prochain, 15% de muscles et 5% de « monsieur-que-tu-dois-pas-énerver-sinon-on-retrouvera-pas-ton-cadavre »

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Et juste après, il est embarrassé comme un petit chaton

Ensuite nous avons Nagisa le pingouin. Fondateur du club de natation, il est à lui tout seul l’adorable gamin trop petit pour son âge et qui aime les sucreries, et en même temps une petite merde qui te poussera à bout pour que tu rejoignes son club. Il aime aussi forcer ses potes à visiter des bâtiments abandonnés la nuit.

Ce jeu de mot a mon approbation !

Ce jeu de mot a mon approbation !

Éloignons-nous un peu du Lycée Iwatobi pour parler de Rin, le requin.

Littéralement, le requin

Littéralement, le requin

Anciennement amis de Makoto et Nagisa et rival de Haruka (et quand je dis rival, n’oubliez pas que c’est un animé de sport, donc c’est de la rivalité façon obsession amoureuse), il dut quitter le club de natation pour aller rejoindre une école de sportif de haut niveau en Australie. Il revient quelques années plus tard, transformé en émo de base. C’est pour le faire redevenir normal que Nagisa crée le Club de natation du lycée Iwatobi.

Quitte à décrire les personnages, autant passer à sa petite sœur, Gou, ou l’incarnation du public féminin de cet anime. Elle aime son frère et veut l’aider à sortir de sa crise d’émorroide (à ne pas confondre avec hémorroïdes). Elle devient donc manager de l’équipe d’Iwatobi, car elle pense que l’idée de Nagisa est bonne. Elle aime également ÉNORMÉMENT LES MUSCLES.

ENORMEMENT !

Et enfin le meilleur pour la fin.

Le prince du club de natation.

J’ai nommé Rei !!

Quand tu le vois comme ça tu te dis qu’il est cool

Quand tu le vois comme ça tu te dis qu’il est cool

Rei c’est un peu l’outsider du club, celui qui n’a rien demandé à personne et qui voulait juste continuer à être dans le club d’athlétisme en toute quiétude, loin de l’eau (qu’il déteste) et de toutes propositions louches de la part de Nagisa. En plus de ne pas aimer l’eau, l’eau ne l’aime pas non plus et il ne sait pas nager.

Que voulez-vous, y’a des gens comme ça, ils ont pas de bol.

Rei aux premiers abords à l’air d’être ultra sérieux qui calcule l’angle de ses sauts quand il saute à la perche, alors qu’il est en réalité une magical girl refoulée qui a une passion malsaine pour la beauté. Et c’est à ce moment-là que tu te rends compte que Rei n’est PAS un personnage cool.

#2fab4U

#2fab4U

Rei est aussi le seul personnage de la série à ne pas être représenté par un animal aquatique mais par un… Papillon.

On retrouve aussi pêle-mêle le petit canard qui veut que Senpai le remarque, le beau capitaine du club de Samezuka, son petit frêre, la prof un peu psycho et le coach livreur de pizza qui ressemble à Macklemore.

Macklemore, can we go thrift-shopping?

Macklemore, can we go thrift-shopping?

Tous ces personnages un peu débile deviennent vite très très attachants (justement par-que Haruka qui veut nager dans un aquarium est hilarant), et Free! nous propose de la bonne grosse backstory des familles histoire que tu t’y attaches encore plus.

Nous avons donc en vrac : un perso qui déprime parce-qu’il est pas assez bon et qu’il ne pourra pas réaliser le rêve de son père, un autre qui a peur de l’océan depuis la mort de son ami pêcheur et un troisième qui se mets à prendre des « douches de la tristesse » quand il apprends qu’il ne pourra plus nager avec son ami d’enfance.

A vous de deviner lesquels !

Et c’est en fait pour ça que, aussi incroyable que ça puisse paraitre, tu finis par prendre cet animé TRES au sérieux, tout simplement parce-que tu deviens tellement impliqué émotionnellement avec les personnages que tu aimes te faire taper dans la tronche à coup de flashbacks à base de tristesse et de natation.

C’est donc pour ça que j’éprouve un amour profond et assumé pour cet animé, tout simplement parce-que derrière les 50% de fanservice se cachent 40% d’émotion et 10% d’EXCELLENTE ANIMATION.

Autant vous dire que pour moi, la fin de Free ! a été aussi dévastatrice que celle de Shingeki no Kyojin.

Pour conclure, on va finir sur une image qui parle mieux que n’importe quel épilogue.

F30 Le plan tellement bien coupé qu'on dirait qu'ils sont nus

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