Dans l’épisode précédent, Kéké est devenu plus ou moins ami avec Okuyasu, Koichi a été sauvé de ses 20 minutes d’hémorragie et en est ressorti avec un œuf, le professeur Chen avait une armée de jouet et Kéké a fait exploser la maison.
Que d’aventures !
Aujourd’hui, nous retrouvons notre bande de délinquants juste après l’explosion : Koichi est shook™, Josuke va bizarrement bien pour un type qui vient de se faire démonter comme un meuble IKEA y a pas 5 minutes, et le professeur Chen est… vraisemblablement mort.
Je dis bien « vraisemblablement » parce que si Golden Wind m’a appris quelque chose, c’est qu’« avoir l’air mort », c’est pas forcément « être mort », et qu’il faut toujours se méfier.
En tout cas il a pas l’air très vivant
Mais je digresse.
Kéké décide que c’est pas tout ça mais que ce serait cool de se barrer, sauf que Koichi, qui se souvient des éléments scénaristiques des épisodes précédents, déclare que le matos à Pokémon™ est certainement planqué dans la maison et que ce serait éventuellement une bonne idée de le chercher.
Après tout, c’est pas comme si les Nijimura avaient mentionné la présence de leur père dans les parages et que Kéké était déjà moitié en vrac.
« Mec, je sais bien que YOLO, mais là quand même, t’es déjà mort une fois »
Mais Koichi n’en a rien à foutre et utilise l’argument du « mais d’autres personnes peuvent mourir ».
Ce qui est légitime.
Complètement inconscient, mais légitime.
Koichi se dirige donc vers les escaliers flippants menant à l’étage, en déclarant que de toute façon, s’il était là, leur père aurait probablement été alerté L’EXPLOSION DE SA BARAQUE, sous le regard relativement surpris de Josuke, qui se demande si son pote est déterminé ou juste con.
Dit le type qui s’est interposé dans une prise d’otage, a combattu un serial killer et a suivi le mec qui venait de buter Koichi dans sa maison
En tout cas, cet acte de bravoure de la part de Koichi ne manque pas de plaire à Josuke, qui décide de l’accompagner dans sa recherche.
Et si on en croit les bruits chelous venant de la pièce à l’étage, ils ne vont pas être invités à une partie de belote avec Nijimura senior.
En haut de l’escalier, nos deux protagonistes repèrent l’arc et la flèche tranquillement accrochés au mur et entendent ENFIN les espèces de grognements dans la pièce.
On fait moins son malin, d’un coup !
Koichi commence un peu à regretter ses choix de vie, sauf qu’il n’est plus temps de reculer pour Kéké et ce dernier décide que la marche à suivre serait que Koichi tape dans la porte pour effrayer le machin enchaîné dans la pièce, pendant que lui irait choper le matos à Pokémon™ sur le mur.
Sauf que ça se passe pas tout à fait comme prévu.
[Insérer Denis Brognart ici]
La chose essaie de l’entraîner dans la pièce, mais heureusement pour lui, Kéké a un minimum de réflexe et rattrape Koichi à temps, avant de coller un gros gnon dans le bras de « l’agresseur » avec son Pokémon, lui arrachant la main au passage.
Mais bon, la main du… machin ? Repousse, donc ça va.
Enfin vu sa tronche, « ça va » semble être un terme relatif.
Koichi et Kéké sont donc à nouveau légèrement traumatisés et tentent de se remettre du choc comme ils peuvent pendant que le monstre bouffe sa propre main, quand TOUT À COUP…
« SURPRISE BITCH ! I BET YOU THOUGHT YOU’D SEEN THE LAST OF ME »
Qu’est ce que je disais.
Dans un ~incroyable~ retournement de situation, le professeur Chen a survécu aux missiles qu’il s’est pris dans la face, et commence à nous raconter que cette chose est leur père et que c’est pour lui qu’il cherche des dresseurs de Pokémon.
Josuke, tout plein de compassion qu’il est, demande si c’est une maladie, mais non, Chen explique qu’il va parfaitement bien, enfin mise à part sa propension à boulotter tout et n’importe quoi et ne reconnait pas son fils, bien sûr.
Et donc tu pouvais pas le dire à Josuke, un détenteur de stand, pour QUELLE RAISON ?
En effet, ce pauvre gars est tout simplement incapable de mourir, peu importe ce qu’on lui fait, et vivrait potentiellement éternellement si personne n’est en mesure de lui offrir une mort convenable.
Et quelle en est la raison ?
C’est dingue ça, même mort il continue de faire chier
Puisque Josuke connait le nom de Dio, le professeur Chen décide qu’il peut lui faire confiance et part dans un flashback sur l’histoire tragique de sa vie.
Pour faire court, il y a onze ans, Nijimura senior, frappé de ce que les gens appellent la poisse™, devint endetté et colérique et finit par vendre son âme à Dio, qui voyait en lui un futur dresseur, pour de la thune.
Parce que c’est toujours une bonne idée de vendre son âme à un type.
Sauf que manque de bol pour lui, Dio lui avait aussi implanté, en plus du Pokémon, une de ses cellules pour s’assurer qu’il lui resterait fidèle, ce qui eut pour effet de transformer monsieur Nijimura en hachis parmentier moisi à la mort de Dio.
C’est dingue, même au niveau cellulaire y a rien à en tirer
Pour conclure le flashback, à cause de cette histoire, le professeur Chen a passé le plus clair de son enfance à étudier les Pokémon, les flèches magiques, Jotaro et tout le bordel, jusqu’à récupérer lui-même l’arc par on ne sait quel coup de bol.
Et du coup, après avoir fait tout ça, il a décrété que la seule solution était de tuer son père.
LA JOIE.
Après que le professeur Chen ait littéralement raconté l’histoire de sa vie, argumenté sur ses raisons de le buter (à savoir « c’est plus mon daron ! Et il est obsédé par ce coffre ! ») et tabassé un peu son père pour avoir fait du bordel, Josuke se rend compte que monsieur Nijimura n’est pas « juste » à gratter dans le coffre mais tripatouille des morceaux de papier.
Ce que visiblement, aucun de ses fils n’a remarqué en 10 ans.
Une attaque de Crazy Diamond (j’ai dit que c’était le Pokémon de Kéké ? Je sais plus) plus tard, nous découvrons qu’il essayait de reconstituer pendant toutes ces années était une vieille photo de famille, prouvant qu’il se souvient de ses fils.
Et là tu te sens con, un peu.
Une révélation qui bouleverse évidemment tout le monde, même ce brave Okuyasu, qui écoutait en scred dans le couloir, probablement attiré par L’EXPLOSION D’UNE PARTIE DE SA MAISON.
La même, petit, la même
Ému par l’histoire de ces deux types qui cherchaient à lui faire bouffer son slip il y à moins d’une heure, Josuke leur propose éventuellement son aide si, avec ce nouveau développement, ils décident de finalement le soigner plutôt que le tuer.
En échange de l’arc et de la flèche, bien sûr, faut pas déconner.
Le professeur Chen est évidemment pas super chaud à l’idée de filer ses jouets à Josuke, mais Okuyasu intervient et tente de convaincre son frère que ce serait déjà bien si leur père pouvait ne serait-ce que retrouver son esprit et ses souvenirs.
Malheureusement, Okuyasu n’est pas maître dans l’art du blabla no jutsu.
C’est vrai que c’est fâcheux
Pendant la dispute, constituée de l’habituelle « je vais te buter » propre aux fratries de shonen, Josuke détecte grâce à… ses super pouvoirs de maître Pokémon, la présence de quelqu’un à la fenêtre.
Et c’est ainsi que deux secondes plus tard se font attaquer par un Pokémon de type électrique sorti de la prise de courant.
Il a une sale gueule ce pikachu
Profitant de l’effet de surprise procurée par l’apparition d’un POULET SORTANT D’UNE PRISE ÉLECTRIQUE, le stand tente une attaque sur Okuyasu, mais ce dernier n’a pas le temps de réagir et se prend un pain de la part de son frère, qui finit donc par se faire déglinguer.
OH MON DIEU JE CONNAIS ENFIN SON NOM ! ah, et il va mourir je crois
Le stand, du nom de Red Hot Chili Peppers (et je ne déconne pas), proviendrait d’un type que Keicho aurait attaqué avec la flèche et qui serait venu pour leur chourer leur matos pour… le… Lolz ?
Eh, on va dire ça en attendant.
Un demi-monologue et une dernière insulte envers Okuyasu plus tard, Keicho se fait emporter dans le réseau électrique.
Notre très réactif Josuke se rend sur le toit par l’entremise d’une fenêtre pour poursuivre leur assaillant, mais celui-ci a disparu. Il est rapidement rejoint par Okuyasu, ce brave garçon, qui essaie d’apporter son aide mais ne sait absolument pas qui est le type possédant ce Pokémon.
Tout ce qu’ils finissent par trouver, c’est Keicho, mort, sur une ligne à haute tension.
C’est moche quand même
Josuke est désolé, comme pendant à peu près 75 % de l’épisode, Okuyasu est triste comment peut l’être un ado de 15 ans qui a perdu toute sa famille, et pour qui son grand frère vient de se sacrifier, et Koichi est Koichi.
Pendant ce temps, à l’hôtel, Jotaro reçoit un coup de fil étrange.
« J’ai tué environ 30 personnes à l’âge de 17 ans, c’est pas ça qui va me faire peur »
Il va rapidement déchanter car son interlocuteur déclare avoir récupéré l’arc et la flèche et compte bien le buter dans un futur proche, mais préfère d’abord commencer par des menaces téléphoniques, parce qu’il sait de quoi Jotaro est capable, et mourir est moyennement son kiffe pour l’instant.
Le type en profite aussi pour menacer un peu Josuke, ignorant les questions de Jotaro, puis entame un monologue sur tout le fun qu’il va avoir maintenant qu’il a de quoi tuer ou donner des Pokémon aux gens au pif.
Seulement Jotaro a un doctorat et n’est donc pas con (en théorie), et quand le type dérape et mentionne des examens, il le grille direct. Ce qui ne plait pas trop au gars, qui décide lui aussi de griller un truc : le téléphone, avant que Jotaro ne puisse conduire un interrogatoire concluant.
Mais si y’en a un qui n’est jamais choqué, c’est Jotaro.
Welp™
Quelques jours plus tard, après l’enterrement du professeur Chen, Okuyasu décide de s’installer à Morio pendant quelque temps et un beau matin se pointe chez Josuke afin de devenir son meilleur ami™.
Le plot twist, c’est qu’Okuyasu est une héroïne de shojo.
Évidemment, Kéké est moyennement chaud à l’idée qu’il vienne le chercher direct chez lui pour aller en cours, parce qu’on est ni en primaire, ni dans Sailor Moon, mais rien n’y fait, et cette brave Tomoko qui passait dans l’entrée ne se doute absolument pas que ce gamin à sa porte a essayé de buter son fils il y a quelques jours et l’invite à prendre un café en attendant que Josuke termine finisse de s’occuper de ses sourcils.
[Insérer rires enregistrés ici]
Tout est bien qui fini bien, un autre type est mort !